La FACE est la voix des chasseurs européens. En effet, la Fédération Européenne des Associations de Chasse et de Conservation de la Faune Sauvage qui représente les intérêts de 7 millions de chasseurs en Europe, est la plus grande structure de représentation des chasseurs à Bruxelles.
Aujourd’hui, alors que l’Europe a la mainmise sur de nombreuses décisions qui impactent directement les pratiques de la chasse et nos traditions, la FACE (European Federation for Hunting and Conservation) est à l’initiative d’une pétition qu’il faut signer pour sauver nos valeurs et nos modes de vie !
L’objectif est de recueillir le plus grand nombre de signatures pour les porter au Parlement européen le 26 octobre prochain.
Willy Schraen souhaite que les chasseurs français se mobilisent massivement : « L’Europe joue à un jeu dangereux en sacrifiant de manière délibérée l’avenir des 7 millions de chasseurs européens. Ses décisions dogmatiques, hors-sol et infondées mettent en péril des territoires ruraux déjà fracturés, nos traditions et notre art de vivre ».
Signer la pétition de la FACE, c’est dire aux instances européennes que la coupe est pleine afin qu’elles retrouvent la raison et laissent enfin respirer les ruraux. L’enjeu, face au dogmatisme de Bruxelles, est :
- d’imposer une vraie gestion adaptative, seul outil de bon sens pour la conservation des espèces en déséquilibre ou en surnombre qui assurera à chaque citoyen européen une Europe riche en biodiversité grâce au suivi de toutes les espèces chassables ou non. NON au dogmatisme en la matière ! Les espèces surabondantes, comme les oies par exemple, doivent pouvoir être chassées plus largement.
- de faire confiance aux chasseurs et aux ruraux, acteurs de terrain, dans le cadre des politiques environnementales y compris dans les zones protégées et de protection renforcée. Luttons contre cette nature sous cloche qui détruit les écosystèmes qui ont besoin de la main de l’homme pour leur équilibre ! Nous ne voulons pas 10 % d’aires protégées renforcées sans pêche, ni chasse, sans activité sylvicole et agricole, ou de façon plus générale sans aucune activité humaine.
- d’utiliser l’argent de l’Europe pour agir concrètement en faveur du petit gibier et son habitat dans le cadre d’une législation européenne efficace et adaptée.
- de stopper le harcèlement des ruraux : arrêtons les passages en force de la Commission européenne, comme sur l’interdiction du plomb, qui ne tiennent pas compte des conséquences pour les activités humaines qu’elles soient passionnelles ou économiques.
- d’oser une approche humaniste de la chasse qui intègre nos spécificités régionales, nos traditions et nos modes de vie.
- d’exiger le maintien de nos chasses traditionnelles et patrimoniales car le respect de notre patrimoine rural et culturel est essentiel au maintien de la diversité des modes de vie des citoyens européens.
- de demander l’inscription de nos pratiques et de nos modes de vie rurale au patrimoine mondial de l’UNESCO avec le soutien clairement affiché de la Commission Européenne.